EVOLUTION de la population de Barbazan-Debat
Le chiffre de la population d'après le recensement de 1886 est de 604 habitants.
La commune est divisée en deux hameaux et six sections.
Le hameau de Piétat qui est situé au levant de la commune et sur la côte ; il est devenu célèbre par les nombreux pèlerinages qui se font tous les ans dans la belle chapelle qui y est construite.
Le hameau des tuileries qui est situé au nord et sur la route nationale de Tarbes à Toulouse ainsi nommé du fait de l’existence des Carrières Oustau pour la fabrication de la tuile.
Noms des six sections |
Population 1886 |
Marque Darré |
63 habitants |
Marque Débat |
168 habitants |
Marque Dessus |
78 habitants |
Quartier du Château |
71 habitants |
Quartier de Piétat |
96 habitants |
Quartier des Tuileries |
126 habitants |
La commune possède à l'époque une forêt d'une contenance d'environ 10 hectares et peuplée d'arbres différents : hêtres, bouleaux, acacias de chênes, ce dernier s'y rencontre beaucoup plus souvent que les autres. Il va s'en dire que l'administration forestière a pourvu en reboisement. Les animaux les plus répandus sont la vache, le cheval, le porc et le mouton.
Pendant la saison, les villageois vont à la chasse et à la pêche, ils y trouvent caille, perdrix, bécasse et truite.
Sur l'Alaric, il y avait deux moulins et une scierie.
Les voies principales de communication étaient : la route nationale de Tarbes à Toulouse et la route de Bagnères à Tarbes.
Le commerce le plus en activité parmi les habitants était celui du bois.
La population plutôt agricole est passée de 700 à 3500 habitants en peu de temps.
A partir des années 60, Barbazan-Debat devient une « commune champignon » et une « banlieue moderne ». Elle connait une des plus fortes augmentations démographiques du département jusqu’en 1999, la mettant en 10ème position.
L’agriculture à laissé place à la diversification de l’industrie et la modernisation des moyens de production ont permis l’installation d’entreprises.
Des constructions nouvelles se sont multipliées mais trois actifs sur quatre travaillent en dehors du village.
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